Oui, la Police en a le droit, depuis un décret du 30 juillet 2008 (article R 235-3 du Code la route).
Ce test salivaire a pour but de dépister la consommation de drogues (cannabis, cocaïne, héroïne) chez l’automobiliste, mais également chez les conducteurs de moto et les cyclistes. Ce test ne suffit pas à prouver la consommation de drogues. Il doit être complété par une prise de sang effectuée chez un médecin ou un étudiant en médecine habilité. C’est le résultat de ce prélèvement sanguin qui servira de preuve.
Attention : le fait de refuser de se soumettre à un contrôle (test salivaire, urinaire ou sanguin) est puni par la loi, de 4.500 à 9.000 Euros d’amende + de 2 à 4 ans de prison + retrait de 6 points du permis de conduire.
Pour en savoir plus : voir le doc Alcool et drogues au volant.