Qu’est-ce qu’une période d’essai lors de l’embauche d’un salarié ?
A quoi sert la période d’essai pour l’employeur et pour le salarié ? Comment est-elle encadrée par le code du travail ?
« La période d’essai permet de s’assurer que le salarié embauché convient au poste sur lequel il a été recruté. Elle n’est pas obligatoire. Sa durée varie en fonction du type de contrat et de la catégorie professionnelle du salarié. cette période peut être renouvelée, sous conditions, et rompue de manière anticipée, dans le respect des règles spécifiques prévues par la loi. »
Lors de l’embauche d’un salarié, la période d’essai est donc une période qui « permet à l’employeur d’évaluer les compétences du salarié dans son travail, notamment au regard de son expérience, et au salarié d’apprécier si les fonctions occupées lui conviennent » (article L. 1221-20 du code du travail).
Durant cette période, le salarié et l’employeur peuvent rompre le contrat de travail comme ils le souhaitent. La rupture de la période d’essai par l’employeur n’est donc pas un licenciement. Cependant, la rupture de la période d’essai ne doit pas être abusive, si tel est le cas, le salarié ou l’employeur qui en est à l’origine pourra être condamné.
La durée de départ de la période d’essai d’un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) ne peut excéder deux mois pour les ouvriers et les employés, trois mois pour les agents de maîtrise et les techniciens et quatre mois pour les cadres (article L. 1221-19 du code du travail). Elle ne peut être renouvelée qu’une fois si le cas est prévu par un accord. Au total, la période d’essai, ne peut excéder quatre mois pour les ouvriers et les employés, six mois pour les agents de maîtrise et les techniciens et huit mois pour les cadres (article L. 1221-21 du code du travail).