Un avocat n’a pas l’obligation d’accepter un client. Il ne peut pas le refuser pour une raison discriminante ou pour une raison qui porterait atteinte aux droits du client. Mais l’avocat a lui-même des droits pour se protéger ou protéger ses convictions.
Par exemple, un avocat peut refuser un client s’il ne s’estime pas assez compétent pour le défendre et pourra le diriger vers un confrère plus expérimenté dans le domaine souhaité.
Il peut aussi refuser un client qui lui demanderait une démarche qui serait contraire à ses propres valeurs, c’est la clause de conscience.
Par exemple, un avocat qui serait contre le divorce pourrait refuser de défendre un client qui souhaiterait divorcer car cela serait contraire à ses convictions. Dans ce cas, il l’invitera à se tourner vers un confrère spécialiste de ce domaine.
Si le lien de confiance est rompu entre l’avocat et son client, leur relation peut s’arrêter. Le choix laissé à l’avocat permet aussi de protéger le client qui pourra mieux être défendu par une personne qui ne sera pas gênée de le représenter.