Mon camarade me raconte que ses parents le maltraitent

Le mineur victime de violences peut bénéficier de protections particulières de la part des services sociaux et des associations spécialisées.

La justice peut également ordonner certaines mesures de protection.

En outre, les auteurs de violences encourent des sanctions pénales.

En l’espèce, il faut déterminer ce que ton camarade veut dire lorsqu’il dit que ses parents le « maltraitent ».

Ainsi, cette maltraitance peut prendre plusieurs formes :

  • Violences physiques ;
    • Violences sexuelles ;
    • Violences psychologiques ;
    • Privations volontaires de soin.

Ton camarade peut commencer par appeler le numéro dédié à la protection de l’enfance en danger, le 119.

Ce numéro est gratuit et confidentiel, il n’apparaîtra pas sur les relevés téléphoniques.

Ton ami peut également saisir directement le procureur de la République du Tribunal judiciaire de sa ville.

Enfin, ton ami peut porter plainte dans n’importe quel commissariat.

Pour des violences ayant entrainé une incapacité de travail inférieure ou égale à huit jours ou n’ayant entrainé aucune incapacité de travail, le(s) parent(s) de ton ami encourent des peines de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende, comme le prévoit l’article 222-13 du code pénal.