Il n’est pas interdit d’avoir des doutes ou de faire davantage de recherches sur notre Histoire. C’est la liberté d’opinion.

La loi punit la contestation de l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité. Ce délit a été crée après la Seconde Guerre mondiale pour condamner les auteurs et complices des atrocités commises pendant la guerre contre les juifs. La loi interdit de telles contestation car elles représentent elles-mêmes une incitation à la haine, au racisme et à l’antisémitisme.

Le génocide contre les juifs n’est pas le seul crime contre l’humanité.

Il est ainsi interdit de remettre en cause le génocide au Rwanda de 1994, ou le massacre de Srebrenica commis en ex-Yougoslavie en 1995.

L’interdiction de contester de tels crime existe aussi pour éviter que les actes de génocides commis contre une communauté ne soient oubliés et qu’ils ne se reproduisent.