En droit, l’injure est définie comme « une expression outrageante, terme de mépris ou invective, qui ne renferme l’imputation d’aucun fait » (loi de 1881).
En d’autres termes, il y a injure lorsque l’honneur de la victime est atteint. Par exemple, constituent des injures : « nazi », « espèce de lopette », « larbin », « sale pd »…
Attention, elle ne doit pas avoir été précédée de provocations ! Sinon, elle peut être excusée.
L’injure peut être publique ou non publique. L’injure publique constitue un délit. L’injure non publique est punie d’une contravention.
Lorsqu’elle est commise envers une personne à raison de son origine, de son appartenance ou non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une race, une nation ou une religion déterminée, à raison de son sexe, de son orientation sexuelle ou de son handicap, elle est sanctionnée plus sévèrement.
Lorsqu’un professeur insulte un élève pendant un cours, l’élève peut aller voir le proviseur ou le principal de l’établissement afin de lui signaler ces faits. C’est le chef d’établissement qui prendra les mesures nécessaires pour régler la situation.
Si rien n’est fait, il est toujours possible d’aller porter plainte au commissariat de police, d’écrire au Procureur de la République ou de saisir un avocat.